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Un voyage en Espagne


Sacramonte de Grenade

Pendant notre semaine de pause à la fin d’octobre, je suis allée en Espagne pour rendre visite des amies à Grenade et à Barcelone pendant cinq jours. C’était la première fois ou j’ai fait les vacances plutôt seul. A Grenade, j’ai habité dans une chambre de Airbnb seul, mais pendant la journée j’ai fait presque toutes les activités avec mes amies. A Barcelone, j’ai choisi un hôtel des jeunes et c’était ma première expérience dans un « hostel ». En plus, le vrai défi du voyage était quand j’ai dû explorer la grande ville tout seul, parce que mon amie avait cours toute la journée, et puis on a mangé le diner ensemble.


J’ai trouvé que les vacances seuls sont vraiment un période de développement de soi et d’autonomie, mais aussi de solitude. Je préfère certainement de faire les vacances avec mes amis ou ma famille, parce que je suis très sociable et ouverte, mais je suis aussi très fière de moi-même pour avoir eu le courage d’aller en Espagne tout seul.


J’ai aussi eu l’occasion de faire une comparaison fascinante entre les deux villes et leurs cultures, particulièrement en face de cette période de manifestation et de bouleversement politique en Catalogne. Espagne, un pays qui possède des centaines d’années d’histoire riche, est maintenant lourdement divisé. Catalogne, qui comprend Barcelone, une ville assez indépendante, voulait toujours devenir indépendant et se séparer de l’Espagne. L’histoire la décrit comme une région très disputée. De temps en temps elle avait son propre roi, mais souvent la France ou l’Espagne l'envahiraient et l'annexeraient. Cette influence est bien montrée dans la langue de Catalane, qui est vraiment un mélange d’espagnol, français, italien, et portugais. Cependant, si on écoute la langue elle est tellement différente, avec une grammaire très compliquée. Le peuple de Catalogne se sent profondément fier de son pays, et il a toujours résisté cette étiquette espagnole.


Le quartier gothique de Barcelone

Fort heureusement, je suis arrivée à Barcelone une semaine après le point culminant des manifestations et des actes de colère dans les rues de la ville. Néanmoins, j’ai remarqué beaucoup de preuve de cela. La rue de mon hôtel arborait une grande marque d’un incendie récent ; un cercle de trois mètres de trottoirs cassés, déchiquetés et noircis, juste devant mon bâtiment. Bien que cette marque, trouvée partout dans le centre de la ville, m’a inspiré de la crainte, après avoir appris plus de l’histoire de la Catalogne j’avais développé une compréhension de la situation et les besoins du peuple catalan. C’est évident par l’histoire que la Catalogne a était souvent indépendant dans le passé, mais elle était trop petite pour éviter d’être soumise aux forces puissantes de la France et l’Espagne. Elle avait son propre roi, ses lois, ses coutumes, et sa langue ; de plus, la région est plus riche que la plupart d’Espagne, et le pays souffre maintenant par une grande récession.


Ce que m’a beaucoup touché aussi c’était le nombre de personnes qui ne connaissent pas, ou ne connaissaient pas avant les manifestations, la division entre Catalogne et Espagne. J’ai rencontré une jeune femme dans mon hôtel à Barcelone qui a admis qu’elle ne savait pas ni que la région de Catalogne ni que la langue catalane existait. J’ai rencontré des autres jeunes à Grenade et à Barcelone qui étaient aussi ignorants de ces faits. C’est un dommage que ce genre de soumission se produit fréquemment dans le monde, dans l’histoire mais également encore aujourd’hui, et que souvent elle n’est pas bien médiatisée. Je crois que la lutte pour l’indépendance de Catalogne est un mouvement juste et que les manifestations ont déjà et elles continueront de créer l’attention internationale.


--Erica

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