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Le Paris d'Abby Goldfarb, Isabelle Belleza et Elinor Martinez

Abby Goldfarb

Mon Paris



Le treizième arrondissement est, pour moi, une parfaite représentation de la diversité parisienne. On voit un mélange de grands immeubles et d’une architecture plus traditionnelle. L’arrondissement contient plusieurs quartiers très distincts : le Triangle de Choisy, la Butte-aux-Cailles, le nouveau Quartier latin, etc. C’est une région moderne de Paris, mais mon quartier a beaucoup d’histoire.

J’ai vu tant de magnifiques couchers de soleil depuis mon appartement dans le treizième arrondissement. Situé sur le boulevard Auguste Blanqui, c’est l’endroit à Paris que j’ai fait mien. Les rues de la Butte-aux-Cailles sont raides et sinueuses. J’aimais bien y courir parce que c’est un quartier assez tranquille. Courir était ma façon préférée d’explorer le quartier.

Les fenêtres de ma chambre donnent sur un petit parc qui est rempli d’écoliers chaque après-midi. Si j’ouvrais mes fenêtres, je pouvais les entendre jouer et chanter. Je ne me suis jamais sentie seule, surtout pendant les beaux jours. Et trois fois par semaine, ma rue s’est transformée en un grand marché. Quand je descendais, je sentais toutes sortes d’odeurs incroyables. Et surtout, les gens me manquent : mon hôte Danièle, les travailleurs de l’épicerie, mes professeurs à Tolbiac, les boulangers, le serveur de mon café préféré.



Isabelle Belleza


« Mon Paris »

Au début de mon séjour à Paris, j’étais déterminée à trouver des cafés et des endroits cachés que j’adorerais et où j’irais fréquemment. Mais à la fin de mon court séjour, j’ai réalisé que « mon Paris » ne pouvait pas être facilement défini comme un lieu. Même si j’aimais les cafés, les endroits où je suis allé et mon quartier, il était rare que je retourne dans les mêmes endroits une deuxième fois. « Mon Paris » n’est pas un seul endroit, mais une collection de souvenirs anciens et nouveaux auxquels j’ai pensé quand j’ai visité certains endroits qui provoquaient un certain sentiment en moi.

De l’enfance à la fin du lycée, j’ai participé à un chœur appelé « The Peabody Children’s Chorus. » En 2013, le chœur a eu l’opportunité de voyager et de chanter en France. Notre premier concert a eu lieu à l’église de la Madeleine et faisait partie du programme « Les dimanches musicaux » à l’église. Je n’oublierai jamais la façon dont nos voix et notre musique ont résonné dans l’église quand nous avons commencé à chanter. À ce moment-là, j’avais 14 ans donc le souvenir général de cet émerveillement après avoir vu ces vieilles églises et monuments historiques s’estompa après mon retour aux États-Unis.

Sept ans plus tard, mon semestre à Paris m’a donné la chance de redécouvrir Paris. Un jour, j’ai fait une promenade dans les Jardins des Tuileries et autour de le Place Vendôme quand j’ai réalisé que l’église de la Madeleine était à proximité. Il faisait froid dehors, donc j’ai décidé de visiter l’église. Quand j’ai ouvert la porte, j’ai entendu la musique de l’orgue. Par coïncidence, c’était un dimanche et il y avait un concert qui faisant partie des « dimanches musicaux. » Je suis restée pour l’intégralité du concert, et mes souvenirs de mon concert de chœur ont commencé à revenir. Je me sentais heureuse et juste avant de partir à la fin du concert, j’ai imaginé que je pouvais entendre la musique de mon chœur résonner dans l’église.

Pendant mon séjour à Paris, j’ai assisté à un concert de musique de chambre à l’église Saint Vincent de Paul et parfois je visitais différentes églises si elles étaient à proximité. Occasionnellement, il y avait de la musique dans ces églises et sinon, le silence me permettait d’apprécier la beauté de ces endroits et d’échapper au chaos de la vie quotidienne. Ces endroits m’ont rappelé la musique et les bons souvenirs du passé, et j’ai retrouvé le sens de l’émerveillement d’être à Paris, entourée de lieux historiques. Je pense que j’ai trouvé « mon Paris » ce jour-là à la Madeleine parce que j’avais retrouvé de vieux souvenirs, mais je les percevais avec un point de vue plus mûr et reconnaissais le privilège de découvrir et de voir Paris pendant cette période de ma vie.

« Mon Paris » n’est pas un endroit, mais une collection d’expériences quand j’étais seule et lorsque j’ai découvert des petits souvenirs musicaux et des moments de paix. Au début de janvier, j’avais les attentes et souhaitais que « mon Paris » soit composé de nouvelles découvertes, mais j’ai réalisé que « mon Paris » comprenait également la nostalgie d’entendre la musique qui résonne dans l’espace caverneux des églises aux murs de pierre, aux vitraux, et à l’architecture appartenant à une époque ancienne. On peut entendre la musique partout dans le monde, mais à Paris la musique dans ces endroits était vraiment une expérience spéciale.

Je doute que j’aurai l’occasion d’habiter de nouveau à Paris et de découvrir Paris de la même manière que ce semestre. Néanmoins, il y a une partie de « mon Paris » que je n’ai pas vue cette fois et ce que je voudrais retrouver. En 2013, notre voyage organisé s’est terminé par la participation de notre chœur à la messe du dimanche à la Cathédrale Notre-Dame, une expérience émouvante et inoubliable. À l’avenir, je me promets de revenir à Paris de visiter Notre-Dame et et d’y écouter la musique dont je me souviens.


Première image : mon chœur à l’église de la Madeleine en 2013.




Deuxième image : le jour où je suis retourné à l’église en 2020





Elinor Martinez

Mon Paris

Pendant mon demi-semestre à Paris, il était quelquefois difficile de me sentir à l’aise quand je parlais français avec les Parisiens. Ma famille d’accueil était très gentille, mais quand j’ai essayé de parler en français dans les restaurants, dans les musées, ou dans d’autres espaces, on me répondait presque toujours en l’anglais. Pourtant, j’ai trouvé une exception : « Bo&Mie », une boulangerie juste à côté de mon appartement au premier arrondissement à Rue de Turbigo.

J’allais à Bo&Mie au moins deux fois par semaine, parce qu’ils vendaient les meilleures pâtisseries à un bon prix. De plus, ils parlaient toujours français avec moi, malgré mon accent américain. Mais ce n’est que lors d’une de mes dernières visites que j’ai compris à quel point ce lieu était spécial.

Après une longue journée après presque sept heures de classe, le Wi-Fi ne marchait pas dans mon appartement ce jour-là et malheureusement, j’avais un devoir à rendre le lendemain. Donc je suis allé chez Bo&Mie, qui avait le Wi-Fi gratuit. J’ai passé presque trois heures à essayer de terminer mon devoir mais à 20 h, l’heure de fermeture, j’ai rapidement rassemblé mes affaires et commençais à partir, très fatigué et inquiète quand ce moment-là, j’ai entendu une voix — « Madame, attendez ! »

J’ai pensé que peut-être j’avais oublié quelque chose, où que j’avais mal entendu. Mais avant de pouvoir dire quelque chose, j’avais un sac dans les mains. Un sac plein de mes pâtisseries préférées ! Après cette journée difficile, ce témoignage d’amitié m’a fait sourire et c’est un souvenir que je n’oublierai jamais.


Voici une photo que j’ai prise des pâtisseries à Bo & Mie- les dômes citrons sont incroyables!

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