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Mon Paris

Le Paris d'Andrew Mancini


Je ne pense pas avoir jamais vraiment ressenti qu'il y avait un espace qui représentait « mon Paris ». Aucun endroit même ceux où je revenais toujours ou où j’étais un habitué. Je m’aime suis cassé la tête en essayant de penser à un endroit où je me rendais régulièrement et où je me suis senti accueilli, mais tout ce à quoi je pouvais penser était mon appartement, qui, j'en suis sûr, mon colocataire avait sciemment verrouillé plusieurs fois, donc vous savez, pas super accueillant. Dans chaque espace dans lequel je suis entré, je me sentais comme un touriste.

J'ai passé mes premières semaines à Paris à essayer de m'engager pleinement dans une immersion dans la culture française. Je portais des vêtements sombres et élégants et j'essayais de le jouer aussi cool que possible, essayant vraiment de convaincre les autres que j'étais français. À la surprise de personne, ce plan a lamentablement échoué. Même si j’endossais ma personnalité la plus chic et la plus parisienne, les Français me faisaient passer pour un Américain au moment où j’entrais dans une pièce. Tout ce que quelqu'un devait faire pour savoir que je n'étais pas réellement français, c'était de me regarder marcher dans ces rues parisiennes : portant mes écouteurs et chaussures de danse. (Je danse à peu près partout où je vais, quelque chose qui est respectueusement ignoré aux États-Unis). Au lieu de regarder froidement droit devant moi avec un « visage neutre » et une destination en tête, je laissais ma tête bouger tout autour alors que je dansais avec un sourire stupéfait qui me frappait le visage pendant que je me perdais. Tout le monde me regardait comme si j'étais un maniaque ou, pire encore, un Américain.

Peu importe combien j'essayais d'être considéré comme français, je me retrouvais toujours dans la même situation où les gens pouvaient dire que j'étais américain avant même d'ouvrir la bouche pour cracher un français horriblement accentué et cassé. Les sans-abris me demandaient de l’argent en anglais quand je passais silencieusement à côté d’eux, ce qui prouve à quel point j’avais du mal à essayer de de cacher le fait que j’étais américain. J'ai renoncé à être perçu comme parisien assez rapidement en voyant que ma nationalité me revenait complètement au visage.

Étant donné que j'étais toujours traité comme un touriste, je n'ai jamais eu l'impression de vivre vraiment dans cette ville mais d’y être juste en vacances, donc je ne me suis attaché à aucun endroit en particulier. Je suis allé à mes cours, je me suis assis sur les terrasses des bistrots, j'ai fréquenté des boulangeries et je suis allé dans toutes sortes de bars différents, mais je ne me suis jamais senti totalement immergé dans aucun d'entre eux. Le quartier où je résidais était simplement l'endroit où mon appartement était situé, pas un lieu que je peux appeler «le mien». J'ai vraiment apprécié mon séjour à Paris, je n'essaie pas de rejeter toutes les expériences incroyables que j'y ai vécues là-bas. Mais même dans ces souvenirs incroyables, il y a eu des moments où je me suis senti pris au piège.



A bientôt de Camila Pavon


Les surnoms bien connus pour décrire Paris ne sont pas des appellations inappropriés. La Ville de L'amour et La Ville-Lumière sont les deux titres les plus courants. Bien que ce dernier ait été inventé au 17ème siècle après l'introduction de l'éclairage public, il a gagné en popularité quelques décennies plus tard au cours du Siècle des Lumières. À mon avis, Paris incarne les mots « lumière » et « amour » de manière tangible, mais aussi de manière abstraite et visuelle. L'accent mis sur les expériences culturelles, l'architecture enchanteresse et l'ouverture d'esprit envers la sexualité et aux relations font de cette ville un vivier pour l'exploration de soi et le discours. Pendant les deux mois et demi que j'ai eu la chance de me prélasser dans la grandeur de cette ville, j'ai fini par aimer les nombreux quartiers et lieux qui composent son identité. Quand je me souviens de mon séjour à Paris, il difficile pour moi de repérer un seul endroit qui englobe mon expérience là-bas. J'ai marché plus que je n'avais jamais marché dans ma vie, et cela m'a permis de découvrir une quantité incroyable d'endroits à la fois populaires et obscurs qui ont façonné ma perspective de la ville.

Mon université était située dans le 5ème arrondissement, dans le Quartier Latin, où je mangeais souvent des crêpes qui coûtaient 2€ tout en étant assis sur des trottoirs de pavés, engagée dans des conversations avec des étudiants internationaux et français. Presque tous les jours, je marchais de mon logement dans le 9e arrondissement à mon cours de boxe dans le 10e arrondissement, en traversant le Pont tournant de la Grange aux Belles, une attraction touristique sous-estimée. J'ai passé des nuits de week-end dans les quartiers de Bastille et de la République, créant des bavardages avec les gens du coin et me faisant de nouveaux amis avec l'aide de mon petit ami. J'ai fait du babysitting dans le 2ème arrondissement, un endroit qui avait une atmosphère et une population qui me rappelaient le quartier SoHo dans ma ville natale de New York.

Je me souviens de Paris comme une collection de tous ces endroits, y compris même plus que je ne l'ai pas mentionné. Chaque fois que j'essaie de choisir un qui se démarque du reste, je trouve mille arguments pour choisir un autre. Pour cette raison, j'ai choisi le métro comme symbole d'un Paris que j'aimerais découvrir. Ce n’est pas un lieu singulier, plutôt un mode de transport qui me donne l'opportunité d'atteindre des lieux et des gens que je n’ai pas encore rencontrés. De Rive Gauche à Rive Droite, du haut du Sacré-Cœur à la Place d'Italie, du Parc de Bagatelle au Parc des Buttes-Chaumont, mon Paris est un lieu de découverte. Je prends le métro et il m’amène à un nouvel endroit, ou parfois à un endroit où je retourne souvent. J'espère qu'un jour, dès que possible, il me sera possible de reprendre ce voyage et de continuer cette histoire.

Avec un pain au chocolat et un café à la main, rien n'est impossible.




Le Marais de Cynthia Lu


Quand je pense au temps que j’ai passé à Paris, je me souviens souvent des moments où j’explorais Le Marais. Puisque je vivais sur l’Île Saint-Louis, Le Marais était le quartier que je visitais le plus souvent, surtout parce qu’il y avait quelque chose de nouveau à faire à toute moment de la journée. Le matin, je me promenais dans le quartier et mangeais des falafels dans l’un des meilleurs restaurants de falafels de Paris : L’As du Falafel. J’ai vite appris que si j’y allais pendant l’heure du déjeuner « américain », entre 12h et13h heures, je pouvais éviter les longs temps d’attente. L’après-midi, je visitais les magasins dans le Marais, des magasins haut de gamme comme Suprême aux boutiques vintages. Le soir, si mes amies étaient disponibles, on buvait du un café ou mangeait une crêpe. Quand il faisait beau, c’était vraiment une expérience relaxante. La nuit, je retrouvais aussi mes amis dans l'un des nombreux clubs et bars du quartier. Pour quelqu'un comme moi qui n'était jamais allée à Paris, le Marais était spécial parce que chaque jour je pouvais faire quelque chose de différent et découvrir quelque chose de nouveau dans ce petit quartier.






 
 
 

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