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Mon Paris (ou pas)

Dernière mise à jour : 15 juin 2020

Le Montreuil de Griffin Kupsaw


Pendant la période relativement courte en France, j’ai vécu à Montreuil chez l’habitant. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir vécu avec une famille si gentille et si inclusive, et je suis devenu très familier avec Montreuil. Les promenades quotidiennes que j’ai faites sur le boulevard Henri-Barbusse et d’autres rues à proximité ; le marché portugais que j’ai visité chaque semaine ; la boulangerie où j’ai acheté des mini-beignets trop de fois par semaine, et où le caissier m’a dit « une baguette » quand j’ai demandé « un baguette ». Je suis heureux de pouvoir me remémorer de si bons souvenirs dans un semestre si court.

Je crois que Montreuil n’est pas Paris, même si cette ville est très proche de Paris. Donc, c’est un peu étrange de décrire « mon Paris » avec les souvenirs d’une autre ville, une ville décrite selon moi comme le « Brooklyn de Paris ». Bien sûr certains quartiers de Paris me manquent aussi : Clignancourt et la Place de la Sorbonne ; le café « la Recyclerie » de Clignancourt ; le bureau de Brown ; les petits cafés et restaurants où j’ai étudié ; et même le métro, où j’ai passé entre deux et quatre heures par jour. Je suis triste d’avoir quitté ces deux villes si tôt ; il y a tellement de choses que je voulais y faire et y découvrir. Et même si je peux dire que je suis à l’aise à Paris, je crois que ma ville est Montreuil.




Le Paris de Patrick Gilfillan


Du haut du minuscule et coloré quartier de Ménilmontant, je me souviens parfaitement avoir fixé toute la ville de Paris. Chaque nuit, je regardais l’étincelle de la tour Eiffel illuminer le ciel et je me souviens de l’émotion intense et de la beauté de la vue. Je me suis souvent assis au milieu de l’agitation constante des gens dans la rue de Ménilmontant. Mon Paris reflète la diversité de la société qui crée une culture éclectique et intéressante.


Je vivais dans un foyer du 20e arrondissement et de nombreux de jours je me suis retrouvé à emprunter les lignes de métro 11 et 2. Je me suis aventuré dans les rues pavées et j’ai suivi les virages serrés des quartiers surpeuplés de Belleville. À chaque coin de rue, j’ai exploré un café différent qui imitait l’histoire musicale et littéraire de ce quartier artistique. Les appartements ont parfaitement embelli les collines escarpées et j’avais l’impression que je me perdais dans la beauté de son architecture romantique.




Je suis allé dans la même boulangerie tous les matins et je me suis régalé avec mon pain au chocolat quotidien. J’ai aussi souvent essayé la cuisine populaire du Moyen-Orient dans le 20e arrondissement. Chaque nuit, je me suis souvenu de l’étonnante beauté de Paris en regardant de ma fenêtre toute la ville. L’éclairage de la tour Eiffel et du Sacré-Cœur souligne l’immense émotion architecturale et culturelle de cette ville. Mon Paris représente une expérience réaliste de la ville alors que je commençais à comprendre la culture française moderne grâce à la diversité de mon quartier. Après chaque café, librairie, restaurant, et œuvre d’art de la rue que j’ai visités, j’ai ressenti l’attrait du mode de vie parisien.




Le Paris de Catelyn Huang







 
 
 

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